Les syndicats ont sérieusement perturbé la réunion publique du député Jean-René Cazeneuve

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De débat démocratique, il n'y en a pas eu. Dommage.

Ce vendredi 4 mai à 19 h 30 le député, Jean-René Cazeneuve proposait une réunion publique pour rendre compte d’un an de mandature de La République en Marche, sur les projets en cours et l’action départementale. La réunion débuta à l’entrée du hall du Mouzon où quelques dizaines de manifestants en tout genre interceptèrent le député pour lui signifier leurs mécontentements. Ce dernier serré de près par les syndicalistes ne se défila pas et écouta du mieux qu’il pouvait les manifestants qui l’apostrophaient. Stoïque, Jean-René Cazeneuve dans ce brouhaha stérile est parvenu à lâcher durant une bonne demi-heure quelques phrases qui bien entendu furent souvent huées.

Il était enfin temps de rejoindre la salle du Mouzon pour entendre le député sur le bilan du gouvernement et de son action au niveau départemental. Une heure devait durer son intervention, à cette annonce les syndicats réagirent fortement en « avançant que le bilan, ils le connaissaient » et « par voie de conséquence que ce sont eux qui allaient s’exprimer en priorité ». Le député ne parvenant pas à faire admettre son déroulé de réunion, laissa donc les syndicats prendre la parole. Lesquels comme pour le 1er mai exposèrent leurs revendications portant sur la SNCF, l’hôpital, les EHPAD, l’enseignement, l’agriculture, les retraites, la CSG, la fiscalité … Là aussi Jean-René Cazeneuve eut les pires difficultés pour répondre aux syndicalistes « où chacun d’eux joue sa partition » analysait-il. Ainsi durant près de deux heures il n’y eut pas un vrai débat démocratique à défaut d’échanges corrects qui auraient donné une autre dimension à cette réunion.   

Le premier à le regretter fut le député : « Je suis désolé, avoue-t-il, j’aurais voulu une discussion plus structurée. Pour les syndicats, notamment un, cette réunion publique était une provocation ; cela a été assez compliqué pour moi face à cette surenchère des syndicats entre eux. Je sais qu’il y a des souffrances et des difficultés dans ce pays, mais en mettant de l’huile sur le feu comme le font les syndicats, ces derniers portent une lourde responsabilité pour casser notre démocratie ». « Je suis désolé, conclut-il, pour ne pas avoir discuté plus directement avec vous ».

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