Louis Viel présente son chemin de rêves cosmiques à Avezan

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Photo : Un univers qui engendre la réflexion

Louis Viel a bien les pieds sur terre, mais parfois la tête dans les étoiles ! Pour cette huitième édition à Avezan, il a préparé une installation art-nature, dans l’espace communal la Planéso. Il a puisé son inspiration dans une pensée de Léonard de Vinci – inventeur pour lequel il a beaucoup d’admiration- qui dit ceci : «  aussi vrai que la terre est une planète, la dichotomie (division en deux ) terre-ciel est une folie. »

Cette idée de base fait référence, en arrière plan,  à la tradition orientale ancienne selon laquelle la terre et le ciel sont constitutifs du « Tout ».

Sur ces fondements, l’artiste propose une installation Land art, qui invite les spectateurs à un voyage initiatique, avec un parcours imaginaire et poétique en immersion, avec à l’appui de sculptures, d’images et de textes qui renvoient à l’univers et à la terre. Une sculpture située au centre, indique les directions des levers et couchers de soleil aux solstices d’été et d’hiver, et rappelle que l’étoile « soleil » est nourricière de toute vie sur terre.

L’exposition

En dispersion dans ce petit espace au pied de la roche, des sphères couleur arc-en-ciel symbolisent les objets célestes et portent des pierres noires, qui, pour un clin d’œil au territoire, appartiennent à chacun des lieux dits de la commune.

On peut aussi repérer que les proportions de dimension des différentes sculptures sphériques présentes font référence au nombre d’or, ce fameux rapport qui vient de la nuit des temps, et qui a été mathématisé au moyen âge par Fibonacci.

« La pierre porte la mémoire de la terre » dit cet artiste majeur qu’est Giuseppe Penone.Mais pour Louis Viel, ces pierres noires représentent une matière qui appartient à la fois à la terre et à l’univers, car elles symbolisent aussi bien la pierre de lave que celle des pierres célestes que sont les météorites.

D’ailleurs, entrelacé dans la sculpture directionnelle, le symbole de l’infini – en lampes solaires – renvoie aux « deux définis » de Pascal..l’infiniment grand des objets de l’univers et l’infiniment petit des atomes qui constituent notre quotidien.

Quelques photos à l’appui

Quant à la petite cabane, elle est tapissée de photographies, des objets de l’univers que les astronomes rapportent.Au cours de l’inauguration, le même message terre-ciel a été proposé avec les lectures d’Isabelle et de Sara, par des poèmes de Michel Cassé, astrophysicien, et d’une nouvelle de Ziska Larouge, écrivain belge. Ces lectures ont été appréciées par une assistance concentrée sur le sujet, répondant au milieu de sphères colorées, et de manière métaphorique à un « échange intersidéral ».

Louis Viel a su capter l’intérêt d’un public attentif, cet érudit est un puits de science qui ne cesse d’en étonner plus d’un..aux prochaines aventures intersidérales  …bravo !!!!

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