Le concours-foire de veau sous la mère : la qualité avant tout

« Vous avez raison de maintenir ce marché aux veaux sous la mère parce que c’est exceptionnel. Cela commence par vous, les éleveurs, mais aussi les négociants, vous méritez une ovation, car vous êtes les forces vives de la ruralité », affirme Guy Mantovani, maire de Solomiac. Un cri du cœur qui montre que les efforts n’ont pas été vains pour maintenir ce concours-foire lequel aurait pu disparaître, il y a de cela une vingtaine d’années. Et qui a réussi un redressement spectaculaire en l’espace de dix ans, grâce à l’association des éleveurs du Gers (Adel 32). Pour preuve, ce lundi 19 février, se comptaient sous la halle 53 animaux, dont 46 veaux et 7 vaches de Mon voisin, « C’est encourageant pour l’avenir », estimaient de nombreux éleveurs et responsables de la filière « Lou Bêthet ».

Guy Mantovani se félicitait aussi de la présence du maire-adjoint de Toulouse et conseiller régional, Jean-Jacques Bolzan, qui rappelle la réciprocité entre Toulouse Métropole et le Pays Portes de Gascogne dont les éleveurs gersois sont les premiers bénéficiaires en ayant des contrats avec les cantines scolaires et la possibilité de se rendre sur le marché international de Toulouse portant sur la production carnée.

De son côté, Catherine Séguin, préfète du Gers, estime que « cette foire est un moment privilégié pour les éleveurs gersois dont leur seul objectif est l’excellence » et de relever que « pour la première fois sont présentés des veaux bio ».