Nouvelle édition : la neuvième, du Land Art de Louis Viel

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Une nouvelle édition du "Land art", à Avezan, que présente Louis Viel, cet amoureux de la nature nous entraîne dans son sillage poétique. Perché sur la colline, le village offre un point de vue remarquable sur les grands espaces de la belle campagne lomagnole. Après son chemin de rêves cosmiques, l'an dernier, l'artiste puise son inspiration dans ce qui est le plus proche de l'être, "dame nature". Par le biais d'un parcours jalonné de photos à même le sol, comme des pavés tracés, de sculptures d'arbres, de plantes installées depuis une année dans un abri spécialement destiné à les protéger. Tout a une signification, c'est l'aboutissement d'une recherche élaborée avec passion, à la fois scientifique et poète, il ne cessera pas de nous étonner. Les curieux pourront découvrir ce chemin parsemé d'effets interrogatifs, des sujets que la nature a laissé au fil des jours..au fil du temps.

Petites explications sur l'idée

L’inauguration de la neuvième présentation "Land art" de Louis Viel à Avezan a eu lieu, ce samedi 22 juin, devant des élus régionaux et un large public dispersé au milieu des photographies. Dans cet évènement, l’artiste fait référence aux travaux de deux hommes hors du commun : Pierre Rabhi et Frans Krajcberg.

Pour le premier, ses expériences de cultivateur attentif à la planète et à sa protection sont citées en écho par un pavage de 55 photos rondes qui proposent un voyage dans nos terres en culture. Réparties sur une grande partie de l’espace, elles ont été prises tout au long de l’année retraçant ainsi le travail de la terre dans notre territoire. Et l’on sait que la terre reste un support qui s’appauvrit en raison de l’ajout des seuls produits chimiques.

Le deuxième volet honore Frans Krajcberg - artiste qui nous a quittés en 2017. Par l’art - sculptures à partir des restes d’arbres brûlés - et diverses nombreuses interventions, il a consacré sa vie à la protection de la planète en se centrant sur la forêt amazonienne en cours de destruction - en particulier par incendie - avec la disparition forcée des Amérindiens locaux. Cela au risque de sa vie plusieurs fois mise en péril. Pour cet hommage, Louis Viel a fait pousser des arbustes toute une année, ils ont étés mis en pot au bon moment – 34 pots – et placés sous protection symbolique dans un abri. Parmi eux, certains sont noirs de brûlures par le feu, ainsi que quatre sculptures hybrides de troncs d’arbres récupérés de leur abandon. Ils reprennent ainsi une nouvelle vie malgré leur coulée de sève. Les nombres 34 et 55 font référence au capitule du tournesol si cultivé dans nos contrées.Une sculpture à l’entrée se veut être une métaphore pour suivre le grand scientifique que fut Einstein nous dire : « L’important est de n’avoir cesse de questionner ».

Cette exposition en plein air, est visible tout l'été jusqu'à fin octobre.

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