Sting : an Englishman in Marciac

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La ponctualité, dit-on, est la politesse des rois. Sting est bien un roi, puisqu’à 21 h 02 résonnaient les premières notes de Message in a bottle.

De quoi faire oublier instantanément aux 11.000 personnes, qui s’étaient déplacées pour assister à l’événement de l’été en terre gersoise, la traversée du désert caniculaire qu’elles avaient dû affronter jusque là.

Guitare basse en bandoulière, tee-shirt et pantalon noirs d’une sobriété extrême, fine silhouette arborant puissants pectoraux, cheveux et barbe grisonnants, Sting s’adresse à son public dans un délicieux français, déchaînant à chaque fois les acclamations.

Les tubes s’enchaînent, les festivaliers reprennent en chœur les plus connus, Can’t stand losing you, So lonely… Quarante ans déjà que les fans de la première heure de son groupe Police -eux qui sont passés des turpitudes de « l’âge ingrat » aux certitudes de « l’âge mûr »- connaissent parfaitement ses succès, en rêvant d’imiter la voix de tête éraillée implorant Roxanne.

D’autres chansons, moins connues, que l’on prend plaisir à découvrir, comme de tendres révélations de notre éternel « boy friend », heureux et souriant au milieu de ses musiciens hors pair, dont son fils à la guitare, et un jeune prodige de 15 ans à l’harmonica.

Clin d’œil à Bob Marley et Stevie Wonder au passage, le concert touche progressivement à sa fin. Trois rappels, et l’éclairage scénique, tout en élégance dépouillée, à minima, comme pour mieux laisser place à l’essentiel, s’éteint définitivement.

Onze mille minuscules fourmis s’égrènent lentement du chapiteau, en chantonnant : we could live together, walking on the moon…

Photos Marc Le Saux

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