Commémoration de la bataille du 26 juillet 1944

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André Nègre-Maury, 96 ans, maquisard du Corps Franc Pommiès  assistait à la cérémonie.

« Quand j’ai vu les camions allemands dans la scierie où je travaillais, j’ai compris de suite ce qui se passait, ils embarquaient les ouvriers pour le STO. Alors je me suis vite enfui dans les bois environnants, c’est ainsi que j’ai rejoint, à 22 ans, le Corps Franc Pommiès  commandé par Roger Nouvel. Le 26 juillet 1944, je devais avec d’autres maquisards aller à Bellegarde mais comme ils étaient assez nombreux, Roger Nouvel m’a dit de ne pas y aller. Je les connaissais bien ces maquisards qui sont tombés à Bellegarde et Leboulin, je vivais avec eux, c’est pour cela que je viens ici par devoir de mémoire. Durant deux années, j’ai combattu à L’Isle-Jourdain et puis je suis monté et battu jusqu’à Strasbourg », révèle André Nègre-Maury, qui porte fort bien ses 96 ans, lequel assistait ce 28 juillet à la commémoration de la bataille du 26 juillet 1944 au lieu-dit « Porteteny ».

Ce dimanche matin, douze porte-drapeaux se sont retrouvés autour de la plaque commémorative de la bataille du 26 juillet 1944 où le maire de Leboulin, Alain Marty, retraça les évènements tragiques, « depuis ce jour-là, personne ne les oubliera ».

Un groupe de sept hommes du Corps Franc Pommiès de la compagnie Fumel, dépêché de Sabaillan, attaque à la grenade et au fusil mitrailleur un convoi allemand sur la RN 124. Le chef Wolynsky a disposé les éléments d’attaque sur un tertre boisé dominant la route qui, à cet endroit, forme un virage prononcé. L’affrontement est terrible, les grenades détruisant les deux camions de tête. Les occupants du troisième camion sautent à terre et prennent l’embuscade de flanc. Les maquisards se replient et perdent trois des leurs, Guy Boulanger (19 ans), Come Illiana (21 ans) et Polherry Prokaroff (55 ans), sous le feu des allemands.

La cérémonie se conclura par le dépôt gerbes du Conseil Départemental, Corps Franc Pommiès, Souvenir Français du Comité du Lot-et-Garonne et mairie de Leboulin. Puis ce sera l’appel des morts, la sonnerie aux morts, et la Marseillaise chantée par la trentaine de personnes présentes.

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