Le patrimoine bâti en terre crue de l’Astarac intéresse les étudiants en architecture

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Une technique très localisée

Comme cela avait déjà été le cas en 2019, des étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Toulouse (ENSAT) ont récemment fait le déplacement en Astarac, micro-région candidate à un Parc naturel régional comme l’on sait et qui se caractérise par une densité de bâti en terre crue (pisé, torchis, bauge, adobes, murs en damier…) unique dans la Région Occitanie.

A Belloc-Saint Clamens, ils se sont rendus sur le chantier-école qui, par promotions successives, œuvre depuis avril 2019 à la réhabilitation d’un vieux bâtiment acquis par la commune et qui comporte des murs témoins de trois des techniques constructives très présentes dans ce secteur (adobes, pisé, torchis). Jean-François Gardère, du CAUE32, présentait le chantier et les objectifs de la formation.

Depuis plus de 20 ans, le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement du Gers (CAUE32) a mis en place, avec l’aide de la Région Occitanie,  une formation spécialisée (adultes hommes-femmes) dans le domaine de la restauration du patrimoine, avec délivrance du Certificat d’ouvrier professionnel en restauration du patrimoine.

A Saint Elix-Theux  Les étudiants se sont ensuite déplacés sur cette commune où Henri Calhiol, de la Société archéologique et historique du Gers, leur a fait découvrir la ferme du Terrassé, magnifique construction du milieu du XIXe siècle comportant une dizaine de murs en damier biens conservés,  variante de la technique constructive en adobes mais incorporant des galets roulés avec un effet esthétique saisissant,  présente sur quelque soixante communes de l’Astarac et du Magnoac seulement et inconnue ailleurs.

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