La ville particulièrement liée à la mémoire de la Grande Guerre.

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Cérémonies, exposition et reconstitution d'un campement

Une cérémonie très suivie

Dans la sous préfecture la, ou plutôt les cérémonies du souvenir sont toujours très suivies. Les officiels bien sur, gendarmerie, pompiers, anciens combattants, élus mais aussi la population, toutes générations confondues.

Rassemblement traditionnel sur la place Paul Noulens se forme le cortège qui en suivant les allées Charles de Gaulle se rend immuablement au monument aux morts de la guerre de 1870-1871. Un obélisque à la mémoire des morts de la guerre franco-prussienne.  Il a succédé en 1893 à un monument à la même cause datant de 1873. C’est dire la longue tradition mémorielle locale. Après un moment de recueillement, le cortège se rend quelques mètres plus loin  autour du monument des guerres de 1914-1918 et 1939-1945.  Là encore de nombreux mirandais attendent le cortège. C'est là que se déroule la cérémonie principale de cette commémoration de l'armistice..

Cette cérémonie achevée le cortège se reforme pour traverser la RN21 et se rendre à la caserne Laubadère ou une stèle rappelle l'importance de cette dernière lors des conflits armés.

Rassemblement ce jeudi 11 novembre place Noulens à 11h 30

La ville de Mirande liée à la mémoire de la Grande Guerre. 

La caserne Laubadère, point de départ pour le front de tous les gersois en âge de combattre mais aussi de sous officiers et d'officiers venus de tout l'hexagone à l'image d'Alain-Fournier. Les deux régiments gersois 88 et 288 RI partiront très rapidement sur le front ou ils subiront de très forte perte. 5960 jeunes hommes " morts pour la Patrie "  1429 " disparus "  3604 mutilés et réformés c'est le tribut payé par le département qui s'en trouvera plus que d'autres profondément désorganisé par ce qui devait être la dernière guerre.

La sous-préfecture du Gers alors ville de garnison, connut en 14-18 une destinée particulière du fait que le chemin de fer la desservait et que le dépôt du 88e régiment d’infanterie y était implanté (de là partiront pour le front des milliers d’hommes, du 3e bataillon de ce régiment mais également du 288e d’Infanterie et du 135e Territorial, .

A la mobilisation, prirent également effet des mesures de réquisition diverses dont celles de bâtiments pour usage sanitaire. Furent ainsi mis sur pied dans des locaux scolaires, deux hôpitaux complémentaires (n° 45 et n° 47) auxquels s’ajoutaient les salles militaires (avec bloc opératoire) de l’hôpital-hospice de la ville. Saturées de blessés et de malades en provenance du front en une seule semaine, dès septembre 1914 après l’arrivée des trois premiers trains (au point que l’on dut héberger des blessés chez l’habitant), ces structures verront passer des milliers d’hommes durant les quatre ans du conflit. Quatre-vingt quatorze de ces Poilus décèderont à Mirande, la plupart sous l’uniforme des régiments locaux. Quarante-sept d’entre eux seront inhumés au cimetière local dans un carré militaire que la municipalité avait créé dans l’urgence.

Après la guerre, nombre de familles récupèreront les corps de leur parent et le carré se vida peu à peu mais tout en restant l’objet chaque année d’une cérémonie officielle de fleurissement et de recueillement au pied d’un monument spécialement érigé dans l'enceinte du cimetière..

( Texte tiré d'une étude menée par Henri Calhiol )

Une reconstitution et une exposition

Cette année, outre les commémorations aux monuments aux morts, l'association la Compagnie de Gascogne vous fera découvrir le cœur d'un campement de 1914-1918 La présentation aura lieu du 11 au 14 novembre square de l'Europe. 

10h-18h Reconstitution d'un campement historique 1914-1918 dans le jardin de la mairie
10h-12h / 14h-17h (sauf le dimanche après-midi) Exposition d'objets d'époque et d'uniformes dans la salle des mariages 

 

 

 

 

 

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