Commémoration du sacrifice des victimes de l'accrochage du 8 juin 1944

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Un devoir de mémoire bien respecté

Cette année encore, les quatre victimes de l’accrochage du 8 juin 1944 n’ont pas été oubliées. Devant les porte-drapeaux, le maire de Moncassin, deux conseillers départementaux, une conseillère régionale, le major de la Gendarmerie de Mirande et aussi une assistance fournie.

Jean Moncassin très investi dans différents devoirs de mémoire, a rappelé brièvement le déroulé de cette triste matinée, préférant annoncer que dès l’année prochaine, des précisions importantes seront apportées grâce au travail remarquable effectué par Mr. Cailhol qui a pu consulter des documents inédits dans les archives du Service de recherche des crimes de guerre allemands ayant fonctionné à la Libération. Il s'agit donc de données majeures, destinées à la Justice, recueillies officiellement et à chaud par des enquêteurs professionnels et où est notamment
traité cet accrochage meurtrier des Quatre-Routes, d’après les interrogatoires de
soldats allemands y ayant participé et faits prisonniers ultérieurement.

 Une nouveauté cette année, lors de cette commémoration avec la présence active de la Société Philharmonique de Mirande qui après avoir interprété les sonneries traditionnelles a rendu hommage au Corps Franc Pommiès avec la marche du CFP, celle qui a résonné en 1945 sous la Porte de Brandebourg à Berlin ! Les archives du Corps Franc Pommiès contenaient un arrangement de Pierre Degenne ; il l’avait intitulé « Marche des Volontaires du 49ème R.I.L » d’après un air traditionnel « La Bigorre ». Confié aux jeunes musiciens mirandais, notamment à Simon Lescure, il a pu être interprété pour la première fois en public après les répétitions assidues qui méritent bien des remerciements.

Triste coïncidence : à l’heure où l’on honorait la mémoire de Louis Désangles , sa fille Michèle assistait à l’incinération de son époux pour lequel une minute de silence a été respectée , l’assistance s’associant à sa douleur  !

 Très discret comme à son habitude, André Moncassin malgré ses 96 ans depuis le 22 mai, un des derniers du Franc Pommiès auquel il consacre, entre autre,  ses mémoires depuis longtemps, a suivi cette cérémonie avec beaucoup d’émotion, tout comme Albet Lagleize qui jusqu’à une époque très récente habitait le château de Lapalu, point de ralliement des maquisards alors qu’il était enfant

 Quatre de nos concitoyens ( Mrs Lacaze, Bixel, Géze et Désangles)  ont perdu la vie lors de cet accrochage ou à la suite des blessures reçues . On ne peut que s’incliner devant la belle stèle qui rappellera aux générations futures leur sacrifice.

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