Un épisode de la résistance en Astarac

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Mirande a payé un lourd tribut

La Résistance mirandaise dans le bulletin de la Société archéologique et historique du Gers

Dans le dernier bulletin de la Société archéologique et historique du Gers (n° 444 du 2ème trimestre 2022), un article (1ère partie de 2) sous la signature d’Henri Calhiol nous ramène - à l’approche de la commémoration des 80 ans de la Libération en 2024 - à la période de l’Occupation et de la Résistance dans le Mirandais.

A partir du cas individuel de Fernand Ducès, un Résistant de la première heure de l’Isle-de-Noé qui sera arrêté en 1943 pour avoir caché de l’armement parachuté clandestinement puis fusillé ensuite à Toulouse à titre d’otage expiatoire d’un attentat à l’explosif contre un tramway transportant des soldats allemands auquel il était totalement étranger, l’auteur nous fait découvrir par une approche originale (« la Résistance à hauteur d’homme ») ce contexte dangereux où, après l’invasion de la zone sud par l’armée  allemande le 11 novembre 1942, la montée en puissance de la Résistance s’accompagnera d’un accroissement de la répression nazie dans le Gers. Mirande et l’Astarac seront alors particulièrement visés notamment avec le coup de filet d’ampleur régionale lancé par le renseignement allemand sous le nom de code « Opération de Minuit » qui frappera cruellement le maquis de Berdoues-Ponsampère. L’exploitation de ces arrestations se poursuivra par un effet domino qui entraînera d’autres arrestations, notamment à L’Isle-de-Noé, Montesquiou et Mirande.

La seule commune de Mirande paiera un lourd tribut à la lutte patriotique contre le nazisme avec deux fusillés et trois déportés dont un seul reviendra vivant.

Contact SAHG : https://www.societearcheologiquehistoriquelitteraireetscientifique.com/

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