L'enseigne Intermarché Contact fait la promotion des produits du pays

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La vache mirandaise et les différents éleveurs du rayon boucherie, présentés à la clientèle

A la veille du démarrage de la quinzaine de la vache mirandaise  dans plusieurs boucheries et grandes surfaces, Gilles et Christelle Sibel , les sympathiques propriétaires de l’enseigne Intermarché Contact  avaient invité leur clientèle, vendredi jour de marché,  à goûter  quelques produits provenant des éleveurs du coin et que l’on trouvent dans leurs rayons .  En vedette, arrivant comme une star, Mimosa , la vache mirandaise de l’élevage de  Daniel et Hervé Danflous qui avait  déjà été invitée en ce lieu puis au Conseil Départemental   avant de défiler  au dernier Salon de l’Agriculture à Paris.   Elle a même maintenant une cuvée de Saint Mont à son Effigie ! 

Aux côtés de ses propriétaires,  se trouvaient également  pas mal d’éleveurs qui approvisionnent le rayon boucherie de magasin :  Antonin Penche  de la ferme de Baylac à Lartigues éleveur de bovins et d’ovins,  Didier Castéran de Viozos ( 65) qui fournit des cochons noirs, Damien Lacomme de Saint Médard  ( ferme de Comprestre) qui propose ses poulets , Patrice Mauras éleveur de Blondes et de Limousines, sans oublier Julien Soulé le jeune et  dynamique président de l’association pour la  sauvegarde de la race Mirandaise. Entre deux tranches de saucisse séchée sur place et des morceaux de différentes viandes du pays cuites à la plancha par Baptiste Sibel, véritable spécialiste en la matière  , le consommateur, qu’il s’agisse des clients habituels ou des touristes de passage,  pouvait mettre un visage  sur celui  qui avait soigneusement élevé l’animal dont ils avaient un bout de viande dans la bouche.

C’était aussi, pour certains ,  l’occasion de mieux comprendre le métier de l’élevage  et plus particulièrement le destin de la race mirandaise.  Florissante jusqu’aux années 50, ensuite en grand déclin  ( à cause , diront  certains  car il faut toujours faire un brin d’humour ,  du Crédit Agricole qui prêtait l’argent aux agriculteurs pour acheter des tracteurs destinés à remplacer sur nos terres les attelages de gasconnes  ) , elle a été  sauvée in extrémis par une poignée  d’éleveurs,  souvent des jeunes,  qui ont fait remonter l’effectif à 800 têtes environ , principalement dans le Gers et les campagnes alentours 

Quant à Mimosa, qui, très placidement, assistait, entre deux selfies,  aux discussions comme aux dégustations, sans doute ne se doutait-elle pas qu’un jour,  dans quelques années, elle finirait certainement en pièces détachées, dans le rayon boucherie de ce supermarché, se contentant pour le moment, d’y envoyer ses descendants….

Présents aussi à tour de rôle  sur ce stand de dégustation   , les quatre bouchers de l’enseigne, Nathan , Nicolas, Thomas et Titouan, dont on ne peut que saluer le travail, en permettant de valoriser au maximum la viande de chaque animal.

 A noter que tout ce weekend, la vache mirandaise sera à l’honneur à la foire de la Madeleine à Montesquiou .Même si Mimosa ne sera pas du voyage, deux de ses consœurs , issues comme elle de l’élevage de la famille Danflous,   représenteront fièrement la  «  Mirandaise »   au milieu de plusieurs dizaines d’autres sur la Garenne de ce joli village qui se bat  depuis plusieurs années pour sauvegarder cette race rustique

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