Lectures de textes en hommage aux Félibres du village

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Lectures de textes en hommage aux Félibres du village

On le sait, les félibres, ces écrivains et poètes de la langue d’oc, sont bien représentés à Beaumarchés.

Les associations Plaisance Patrimoine Historique (PPH) et les Épis mûrs de Beaumarchés s’associent, le temps d’une après-midi, pour organiser une séance de lecture de textes humoristiques, tragi-comiques ainsi que des poèmes écrits par Abel Trempat,  Julien Samson et Alban Destournes. Tous les textes seront lus en gascon et en français afin que tout un chacun puisse apprécier la langue et l’esprit gascon. Les organisateurs vous attendent nombreux pour partager de savoureuses tranches de vie du temps jadis.

La séance aura lieu le samedi 4 novembre prochain à 15h30 salle des Félibres à deux pas de la mairie à Beaumarchés. L’entrée est gratuite et une collation sera partagée à l’issue des lectures.


Alban Destournes est décédé le 3 mai 2012. Il avait 16 ans quand Julien Samson décédait. Il voulait être un paysan comme les autres mais, malgré sa modestie, il n'était pas comme les autres. Sa recherche du savoir en avait fait un autodidacte passionné d'Histoire durant cette période peu connue où Catherine de Navarre, sœur cadette d'Henri IV, avait choisi Beaumarchès et Marseillan comme résidence. L'amour qu'il portait à son terroir en avait fait un félibre qui excellait dans sa langue maternelle, le gascon, et il remportait de nombreux prix dont le prix Pierre-Dumont pour ses poèmes en gascon.

Abel Trempat, né le 9 avril 1876 - maire de beaumarchès de 1929 à 1941 décédé en 1956

Julien Samson  né à Cayron en 1881, était un poète paysan qui a écrit en gascon deux pièces de théâtre qui connurent un immense succès à l'époque : «Las Aigues de bloussou» puis «Lou Pastis Bourrit». Son adhésion au mouvement félibréen a permis de mettre fin au caractère uniquement phonétique de la langue. Il s'engagea dans le groupement coopératif et était à l'origine de la création d'un syndicat de battage (équivalent des actuelles Cuma). Il fit bâtir un foyer à Cayron «La Maison du paysan». Décédé en 1943, il repose à Cayron

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