Paule Jallais, présidente de l’APSAG (Association des Professionnels de Santé Adour Gersoise) réunissait les adhérents ce 5 mai et présentait le bilan de la structure pour l’année écoulée.
Une nouvelle fois, le constat alarmant de la médecine, en milieu rural notamment, alimentait les débats autour des 13 professionnels de santé et des élus du territoire, dont Christophe Terrain, maire de Riscle et Chantal Sarniguet, conseillère départementale. Olivier Fabères, secrétaire de l’association présentait les activités de l’association, tout en rappelant les objectifs de la structure dans un territoire ou l’accès aux soins se dégrade : fédérer les 32 professionnels de santé du territoire, échanger sur les pratiques du métier et participer à la gestion sanitaire du canton, collaborer à la recherche de médecins.
Olivier Fabères rappelait la participation de la structure à la gestion sanitaire Covid et post-covid et confirmait le souhait de l’association de renforcer son maillage relationnel pour mieux travailler auprès des patients.
Au cours des débats, la présidente rappelait l’amère constat qu’elle faisait d’un pays « où les professionnels de santé sont de moins en moins nombreux et de moins en moins considérés ».
Christophe Terrain, maire, à l’unisson sur ce constat, informait l’APSAG sur son souci de recherche de médecin, en collaboration avec « Armagnac Adour » : « nous travaillons autour d’une recherche de la mixité, salarié-libéral, une cohabitation qui se pratique déjà dans certains territoires et les idées avancent ».
Dans ce contexte morose pour les territoires ruraux, dont « Armagnac-Adour », la présidente ne cachait sa déception sur les « décideurs nationaux » : « Nous devons renforcer notre cohésion locale pour faire face aux défis que nous balancent nos responsables nationaux ; les lois qui passent et que l’on nous demande de vivre, sont dérangeantes et déstructurantes ».
Texte et photo : Christian Brousse
