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En arrivant à Mirande le 9 septembre 2013, Armelle de Ribier, désormais sous-préfète, découvrait le Gers et sa nouvelle fonction au sein de l'administration préfectorale. Au terme d'un mandat de deux ans, elle retrouvera l'administration centrale dès lundi à Paris. Jeudi soir, à la veille de son départ, prévu depuis quelques temps déjà, elle recevait en compagnie du préfet Pierre Ory, les représentants des autorités civiles et religieuses de l’arrondissement, de nombreux élus et collaborateurs pour partager dans un moment très convivial un dernier verre avant son départ.
Pierre Ory, n’a pas manqué d’éloge envers Armelle de Ribier soulignant le travail effectué dans un contexte économique et environnemental difficile dans une sous préfecture « Hyper rurale » insistant sur les rapports de sympathie et de confiance que la sous préfète avait su nouer avec tous ceux qui l’avaient approchée.
Au-delà, des remerciements aux uns et aux autres Armelle de Ribier a dans son discours d’adieu, laissé transpirer un attachement particulier au territoire qui fût le sien et d’en vanter les atouts prometteurs pour son développement économique « Dans l’arrondissement de Mirande, il y a du foie gras, des élevages de grandes qualité à plumes ou sans, du vin, des yaourts aux fruits et des entreprises qui s’agrandissent » et pour le développement du tourisme « Dans l’arrondissement de Mirande, il y a une cittaslow, une cathédrale, une tour moyenâgeuse qui ne demande qu’à se faire connaître, de très beaux villages, des vignes classées au patrimoine de l’UNESCO, le village natal de d’Artagnan, un chemin de Compostelle, l’un des plus grands festivals de jazz européen, le château des comtes de Noé, des arènes … »
Quid de la sous préfecture ?
La question fait surface à chaque départ de sous préfet. Elle est cette fois plus d’actualité que jamais avec la réforme territoriale. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a confirmé récemment son intention de " réformer profondément l'administration préfectorale infra-départementale en supprimant certaines sous-préfectures et en créant de nouvelles ».
En ce qui concerne Mirande l’inquiétude n’a pas lieu d’être puisque Pierre Ory a évoqué les fonds obtenus dans le cadre de cette réforme. On semble donc se diriger vers la naissance d’une Maison d’état ou d’une Maison de service au public. Un lieu qui regrouperait davantage de services administratifs sans pour autant supprimer ceux dévolus encore aujourd’hui à la sous-préfecture. Quant à la fonction initiale de sous-préfet, qui consistait principalement au contrôle de la légalité aujourd’hui centralisé en préfecture, la mission s’orientera de plus en plus vers un rôle de conseil aux collectivités. Avec le titre de sous-préfet ou pas !
Pour l’heure Pierre Ory attend en tous cas pour Mirande la nomination d’un nouveau sous-préfet.
Une chose est certaine, dans le langage populaire quelque soit les services offerts par la Maison de l’état, elle restera longtemps encore la sous préfecture.
