Les Nemrods passent en cuisine

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Une belle clôture de saison

La fidèle équipe des chasseurs d’Estipouy menée par le président Joël Commères a organisé, d’une main de maître, ce déjeuner avec les produits du terroir. Charcuterie, daube de sanglier et pavé de biche ont réveillé les papilles de la centaine de convives présente.

Forte de ses trente adhérents, la société de chasse rassemble une grande partie de l’année ces passionnés de nature pour organiser différentes activités. La saison commence avec les battues aux sangliers au mois d’août car ils commettent des dégâts dans les cultures irriguées comme le maïs et le soja. Accompagnés de leurs portées, ils profitent de ces oasis de verdure pour se rassasier. Viennent ensuite les battues aux renards car Maître goupil n’hésite pas à se servir de bons et tendres poulets du Gers dans les basse-cours de notre commune.

Arrive ensuite le moment tant attendu de l’année, l’ouverture générale en septembre. Elle suscite toujours autant d’émotions que l’on ait 16 ou 87 ans. Les battues de chevreuils permettent aux chasseurs de limiter la population de cet herbivore qui se reproduit abondamment et qui est à l’origine d’accidents avec les voitures. Alors que la forêt se couvre de bleu vers la Saint Luc, ces amoureux de la nature n’hésitent pas à passer des journées entières à l’affût ou dans les palombières afin de pouvoir déguster quelques salmis de ces pigeons migrateurs.

Réjouissons-nous de trouver sur la commune autant de chasseurs dynamiques qui non seulement régulent les nuisibles, mais également limitent les dégâts sur les récoltes des agriculteurs. Le sanglier dans les communes du sud de la France n’est plus assez chassé, alors cela devient un fléau car durant les nuits, des hardes affamées s’approchent des habitations et soulèvent pelouses et jardins biens verts source de nourriture.

Les chasseurs sont aussi les témoins désemparés d’une nature malade et en perte de biodiversité. Nombreux gibiers de plaine comme la perdrix rouge, la caille des blés, les faisans se raréfient, voire disparaissent alors qu’ils ne font plus partie de la gibecière.

Le plan de gestion, mis en place annuellement, vise à maintenir à niveau constant le gros gibier et à augmenter les effectifs du petit gibier.

Pour l’heure, la saison s’achève car le gibier commence sa reproduction et nous espérons de nombreuses naissances.

David Vaugon

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