Full Metal Punkettes recherchent Very Bad Types

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Et si vous tentiez le roller derby ?...

Elles sont quatorze, âgées de 19 à 38 ans, pleines d’énergie, de punch et de fun. Elles, ce sont les Full Metal Punkettes, les joueuses de l’équipe de roller derby de Tarbes.

L’histoire du club a débuté en 2011, alors qu’un groupe de bonnes copines assistait à la projection du film de Drew Barrymore, « Bliss », remettant à l’honneur le roller derby. Un sport de contact sur patins à roulettes, plutôt féminin. Commentaires à la sortie du cinéma : « Et pourquoi pas nous ? ». Le pari était lancé.

Si, aujourd’hui, les « fondatrices » du club ont raccroché leur équipement, les nouvelles recrues - venues de différents horizons - perpétuent l’aventure. « Il y a vraiment dans ce sport un esprit de cohésion et d’acceptation de tout le monde ; c’est une discipline très ouverte, où l’on trouve pas mal de transgenres. Il n’y a pas d’athlète-type au derby, il peut y avoir des filles très grandes, toute petites, grosses, maigres… C’est ce que nous apprécions particulièrement », explique Marina, doyenne de l’équipe.

Sur le track (la piste), dix joueuses s’affrontent. Le but pour les quatre bloqueuses d’une équipe est d’aider leur jammeuse (l’attaquante), à dépasser le pack de défense des adversaires, sans se faire projeter au sol ni sortir de la piste. Très « cardio », chaque épreuve ne dure que deux minutes.

Tout cela peut sembler un peu brouillon et très physique à première vue pour les novices, mais le jeu est strictement règlementé, et nécessite de nombreux arbitres. Les chutes elles-mêmes sont contrôlées, pouvant être pénalisées si elles sont jugées dangereuses.

« Il n’est pas nécessaire de savoir patiner, ajoute Marina. Les personnes qui veulent nous rejoindre sont initiées au patinage et aux gestes autorisés. Avant de pouvoir participer à un match, il faut passer les Minimum Skills (les compétences minimum). Car à ce sport de contact s’ajoute la vitesse. Mais c’est très tranquille… » rassure-t-elle en riant. En fait, l’esprit est un peu chaud, comme au rugby, et la troisième mi-temps reste un moment fort et important après la rencontre qui peut être difficile sur le terrain ».

Leur look déjanté, entre maquillage de guerre, tatouages et surnoms plein d’humour - Calime’Rock, Marl’Haine, Mad Mama…- fait également partie du jeu. Comme le Haka des All Blacks, il est essentiel d’impressionner l’adversaire d’entrée.

Les Full Metal Punkettes se sont inscrites au prochain Trophée Chocolatine, qui va leur permettre de rencontrer d’autres clubs du Sud-Ouest. Leur souhait serait également de recruter des joueurs pour l’équipe masculine des Very Bad Types. « Nous avons aujourd’hui deux bons éléments, très motivés, mais il faudrait qu’ils soient au moins sept pour constituer une équipe ».

Avis donc à tous ceux qui seraient tentés par l’aventure, ou aux simples curieux : rendez-vous aux entraînements au gymnase de Bastillac les lundis de 20 h 30 à 22 h 30, et les vendredis de 21 h à 23 h. Seule condition : avoir au moins 18 ans, ou une dérogation des parents pour les 16-17 ans. Comme elles sont très sympas, les filles vous prêtent l’équipement.

Et de conclure toutes en chœur :  « Venez essayer, et venez comme vous êtes ! »

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