Il faut sauver la Poule Noire d'Astarac-Bigorre !

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Un financement participatif est en ligne pour aider à la création indispensable d’un nouveau couvoir

Elle porte à elle seule tout le charme et le caractère singulier qui font la fierté des Gascons. Par son panache noir aux doux reflets bleus satinés, par son immense plaisir à courir à travers champs, crête d’un beau rouge vif au vent, à la recherche de quelques vers de terre, insectes et herbe tendre, et par sa façon très zen de prendre le temps de “grandir” dans son berceau géographique naturel, entre Astarac et Bigorre.

Tout le contraire du productivisme des années 50, qui a sonné le déclin de son royaume au point de la voir presque disparaître. Heureusement, de valeureux éleveurs,  farouches défenseurs d’une agriculture paysanne, se sont unis pour la faire renaître de ses cendres en créant en 2003 l’association “La Poule Gasconne”.

Car la demoiselle, en plus d’être belle et saine, est particulièrement appréciée pour sa chair ferme (c’est une sportive) et finement persillée, délivrant de doux arômes de céréales, champignons et noisettes, que lui confère sa vie au grand air.

Jusqu’ici, son couvoir était installé à Ibos, chez l’un des éleveurs de la filière. Mais la grippe aviaire de 2017 et les mises aux normes drastiques imposées depuis par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et la Protection des Populations, impliquent aujourd’hui des travaux, malheureusement impossibles à réaliser sur place.

Malgré les subventions régionales et l’emprunt bancaire effectué par la SICA Noire d’Astarac-Bigorre, le budget nécessaire à la création d’un nouveau couvoir (qui s’élève à 229 350 €), basé à Trie-sur-Baïse, reste une charge trop lourde pour le collectif. C’est donc dans l’espoir de collecter les 30 000 € manquants à ce projet qu’un financement participatif a été mis en ligne sur la plateforme Miimosa.

Le premier objectif de 9 000 € a déjà été atteint, il permettra de financer le bâtiment. Cap maintenant sur le deuxième palier de 20 000 €, nécessaire pour acquérir couveuse et éclosoir, et enfin la salle de vaccination des poussins et son équipement si la somme de 30 000 € est récoltée.

« Ventre-saint-gris, Gascons de tous pays, ralliez-vous à son plumage noir ! » aurait pu s’exclamer Henri IV, fervent défenseur de la Poule au pot, que nos chefs étoilés ont à cœur de revisiter tous les ans pour lui rendre un fier hommage.

https://www.facebook.com/noiredastaracbigorre/

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