En images, un avant-goût des Bandas de 2022

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Il flottait comme un air de festival, à Condom, ce week-end.

En mai 2022, cela ferait presque deux ans de sevrage. Le Festival des Bandas aurait disparu dans les brumes du Covid. Inimaginable !

En 2020, rien à cause de la pandémie. En 2021, pas non plus de vrai festival en présentiel, mais une simple version radiophonique pour les fans en manque.

Donc en septembre 2021, Pierre Verduzan et l'équipe du festival ont retroussé leurs manches pour proposer, en attendant 2022, une compensation à tous les aficionados de banda.

Pour redonner le goût de la fête – visiblement cela revient très vite – aux Condomois, deux événements avaient été mis sur pied destinés à deux publics différents.

Notre photographe, Marc Le Saux, a suivi pendant tout ce week-end, le président du Festival des Bandas de Condom, trop content de voir la joie revenue sur les visages.

Après la soirée du samedi destinée aux bénévoles et aux partenaires, les aficionados avaient enfin leur tour dimanche 5 septembre.

Réunis à l'Espace Rive Gauche, une bonne bande - environ cinq cents quand même - allait pouvoir renouer avec l'ambiance des fiestas.

Le Journal du Gers vous a déjà évoqué la matinée - enfin à partir de 11 heures ! - durant laquelle les participants ont pu s'échauffer en écoutant deux bandas juniors : la Band'à Léo de Léognan dans le Bordelais et la Banda Lagunak d'Ustaritz dans le Pays basque.

Tout le monde était déjà bien installé à table, sous le chapiteau, pour écouter sagement d'abord la première banda, "Les Pourquoi Pas" de Sainte-Maure-de-Peyriac dans le Lot-et-Garonne.

Rapidement, les différentes formations se sont mélangées les unes aux autres, trop contentes de cette occaion de se retrouver enfin.

On vous laisse découvrir ensuite nos voisins fleurantins, "Los Pagayos".

Puis on va vous dérouler le film du reste de la journée au ralenti, sans musique et sans trop de paroles.

Les jeunes musiciens bordelais sont venus écouter leurs aînés.

Notre "silence" interrompu simplement pour vous présenter ceux qui eux, au contraire, ont beaucoup parlé.

Normal puisqu'il s'agit des animateurs historiques du festival : le local, Jérôme Guidi, et le Toulousain, Philippe Tomps.

Une complicité qui dure depuis un certain temps

Pour ce dernier, c'était arrêt sur images jusqu'à ce week-end et ce samedi où le film a pu  se dérouler à nouveau.

Plus de trente ans que son histoire avec Condom et le festival a démarré, après y être venu à ses débuts dans les années 70, en tant que simple visiteur.

Cet animateur, passé par le journalisme pour des radios locales de Radio France, avant de devenir animateur à plein temps, officie comme speaker dans de nombreuses manifestations sportives toulousaines mais il est aussi le présentateur de la foire internationale de Toulouse.

Jérôme Guidi, l'autre présentateur du festival, a l'avantage de la proximité alors que Philippe Tomps est lui basé dans la région toulousaine.

Jérôme Guidi, on l'écoute ou éventuellement on peut le lire, mais on ne le présente pas aux Condomois, tous le connaissent. Il est incontournable. Animateur dans de nombreuses manifestations en Ténarèze, il a débuté en 1984 et on ne peut plus chiffrer le nombre de ses interviews.

Grâce à leur verve et à leur entrain mais aussi à la musique banda, voyez à travers ces queques photos l'effet qu'une bonne animation peut produire sur un public conquis d'avance.

Petit à petit, tout le monde a retrouvé ses vieux démons et enchaîner les "paquitos", symbole des fêtes de notre région du Sud Ouest.

On voit tout de suite qu'il y a de la pratique !

Bon, il semble que les personnalités présentes soient restés prudemment à l'écart des débordements. Enfin... des rapprochements.

La troisième banda présente était celle des étudiants de Supaéro Toulouse, "Los Soupaeros".

Là, ambiance garantie !

Allez, on se dit à l'année prochaine pour un vrai Festival comme avant !

Photos Marc le Saux

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