Le comité FNACA de Lectoure dans la peine

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Théo Hrynkiw, porte-drapeau, s'en est allé

Le comité de Lectoure de la FNACA a la tristesse de faire part du décès de Théo Hrynkiw, membre du Bureau du comité de Lectoure et porte-drapeau.

Il demeurait à Pergain-Taillac où ses obsèques ont eu lieu.

"Théo, c’est ainsi que nous l’appelions, et ça ne semblait pas lui déplaire. On n’est familier qu’avec ses amis, et Théo était bien notre ami, il était des nôtres, la FNACA était sa deuxième famille, dans laquelle il a évolué durant des décennies, et nous croyons que sa nature faite de gentillesse, de dévouement, de solidarité aussi, s’y sentait bien. Il était toujours volontaire pour participer à l’organisation et la mise en place de nos manifestations. Il aimait rendre service, être utile, il aimait les gens. Il a servi, au sein de notre association, d’abord comme membre, puis délégué communal , membre du Bureau, et porte-drapeau, sachant que le rôle de porte-drapeau exige beaucoup de disponibilité et de dévouement, par tous les temps, et en toutes circonstances, dans le souci permanent de ne pas perturber sa famille, aidé en cela par la solidarité de Christiane, son épouse. Il avait récemment reçu l’insigne marquant 10 années dans cette fonction qu’il était heureux d’assumer. Nous savons que c’est à regret qu’il dut y mettre un terme, après l’avoir tenu tant que sa santé le lui a permis.

Sa gentillesse, son humour, sa générosité dans l’action, vont nous manquer. Nous perdons un ami fidèle et attachant. Il rejoint son ami Raymond, dont le départ lui avait fait tant de peine.

Il a fortement marqué de sa présence et de sa personnalité, la famille des anciens combattants. Quand il évoquait son expérience algérienne, c’était surtout pour se souvenir de ses camarades de combat. Il n’en a rapporté ni hostilité, ni xénophobie. Il avait simplement obéi, en faisant, en homme de devoir, ce que son pays attendait de lui. Plusieurs décorations attestent sa conduite courageuse dans ces circonstances de guerre : le titre de reconnaissance de la nation, la médaille commémorative avec agrafe Algérie, et la croix du combattant.

Nous garderons le souvenir de ce qu’il fut, un homme de cœur et de parole et il restera des nôtres, en ami fidèle. C’était quelqu’un de bien."

Le Journal du Gers partage la peine de sa famille et de ses proches.

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