Une classe en séjour à l’Oustal

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À la descente du car !

Ce lundi 9 novembre, la place Voltaire connaissait une animation juvénile. La cause : un car déversait sa cargaison d’écoliers venus avec leurs deux enseignantes travailler sur l’abbaye de Flaran.

Chargé par Marie-Thérèse Broca-Lannaud, maire de la commune, de les accueillir en tant que président de la commission extra-municipale l’Oustal, j’étais bien entendu ravi à plus d’un titre de cette arrivée. Avec mes amis du conseil municipal dont le maire était Jacques Baurens à l’époque, en tant qu’adjoint chargé du Tourisme et de la Culture, j’avais proposé, il y a de cela plusieurs années, de créer un hébergement.

L’ancien logement des enseignants étaient disponible, c’est là que serait installé l’Oustal, gîte de séjour d’une trentaine de lits. Parmi le public visé figuraient les classes transplantées avec une dominante patrimoine soulignée par l’appellation CEPAGE (Classe Écologie Patrimoine Aventure dans le Gers).

La création en même temps de circuits de randonnée autour de la bastide devait nous attirer des randonneurs et, les années passant, il s’avéra que ce fut un lieu qui favorisa les événements festifs connus par les familles dont un rassemblement à l’épicentre de celles concernées.

La construction de l’école maternelle a mobilisé l’Oustal durant les mois où il hébergea les jeunes écoliers. Libéré, il va petit à petit retrouver son utilité première, permettre de séjourner dans notre bastide. La venue de cette classe en inaugure la reprise. Voilà une première satisfaction !

Mais il en est une autre pour le président des Motivés que je suis, constater que la présence de Flaran est un atout considérable et doit servir les desseins de ceux qui travaillent à la promotion de notre village. Il faut être convaincu que l’on peut vivre aujourd’hui de cette matière première appelée patrimoine, et qu’il ne s’agit en aucun cas des seules vieilles pierres.

Lors de la première classe transplantée en séjour dans notre bastide, la responsable de l’Action Culturelle au Rectorat m’avait déclaré qu’il était important que des enfants de la ville, en l’occurrence Toulouse, puissent découvrir la richesse d’un autre département que le leur. Important aussi qu’ils prennent conscience que le concept de patrimoine recouvre nombre de domaines, le domaine architectural mais aussi tout ce qui concerne les aspects historiques et religieux sans oublier la nature, le paysage, les hommes.

Pour ma part, je suis convaincu de la réalité d’une demande de séjours patrimoniaux. L’Oustal doit contribuer à créer un lieu d’animation au cœur du village et doit soutenir la vie commerciale de Valence. Cette reprise d’activités avec la présence d’écoliers est une promesse pour l’avenir.

Claude Laffargue

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