La désartificialisation de la caserne Espagne un exemple pour Gilles de Margerie

Il est venu, il a vu, et le commissaire de France Stratégie, Gilles de Margerie, de conclure : « C’est un bel ensemble architectural qui va retrouver de la vie, un projet bien pensé et structurant pour la ville ». Une conclusion liée à sa visite du site de la caserne Espagne ce mercredi 7 décembre après-midi.

Gilles de Margerie était accompagné du maire d’Auch, Christian Laprébende, et du préfet, Xavier Brunetière, lesquels ont échangé sur la réhabilitation de la caserne Espagne mais surtout sur l’aspect de désartificialisation des sols à l’exemple de la place d’armes. Sur la rive droite sont prévus quatre espaces dont un jardin en cours de fertilisation, une mare naturelle, une place réservée au marché, et une prairie avec des bassins de rétention d’eau. Quant à la partie située sous le pont qui relie les deux places d’armes, il n’y aura pas d’aménagements, ce sera une zone nature qui servira de refuge aux oiseaux et animaux qui y vivent.

Globalement pour  le commissaire général de France Stratégie, organisme qui dépend du Premier ministre, il s’agit de limiter l’artificialisation des sols, (transformation d’un sol naturel, agricole ou forestier, par des opérations d'aménagement pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou totale), principalement au travers des ScoT. Gilles de Margerie ne manque pas de souligner « la réussite de la transformation nous la trouvons ici devant cette friche urbaine qui s’insère parfaitement dans le tissu urbain ».

Même si Gilles de Margerie n’a apporté aucune subvention, il en fut question avec le fonds friche qui octroie 1,9 million d’euros au projet lequel pourrait être abondé en 2023 par le Fonds Vert.

A l’issue de la visite de la caserne, les personnalités regagnèrent à pied la cathédrale via la pousterle rue des Grazes pour ensuite rejoindre la préfecture où se tenait une réunion d’élus.

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