Le musée de la Résistance et de la déportation inauguré

Ce musée comprend cinq espaces distincts, le contexte, la Résistance dans le Gers, la déportation, la Shoah et la Libération.

Samedi 27 mai, journée nationale de la résistance, Grand Auch Cœur de Gascogne et la ville d’Auch n’ont pas choisi cette date par hasard pour l’inauguration du nouveau musée de la Résistance car il y a de cela 80 ans, jour pour jour, s’est tenue clandestinement la première réunion du Conseil national de la résistance présidée par Jean Moulin.

L’autre inauguration tout aussi symbolique a été dévoilé au 13 rue Lamartine un totem relatant l’histoire de ces Résistants auscitains, tous déportés en raison de leurs activités, qui ont participé le 25 septembre 1943 à la première impression en France du Chant des Partisans. L’occasion de rendre hommage à Marie-Louise Laffargue et Jeanne Daguzan, employées, et déportées à Ravensbrück. Mais aussi à Louis Adix et Charles Borel, typographes, déportés à Flossenburg et à Louis Groulier, imprimeur, déporté à Buchenwald.

Quant au nouveau musée de la Résistance et de la Déportation, nouveau puisqu’il s’agit du transfert de l’ancien musée fondé en 1954 par Louis Villanova, Marcel Daguzan et Louis Leroy, situé rue Pagodéoutès. Il fut inauguré le 5 octobre 1975 par André Bord, ministre des Anciens Combattants. Il rassemblait des objets, des documents ainsi que toutes pièces d’époque détenues par les anciens résistants.

Situé place des Carmélites au sous-sol de la médiathèque, son accès est possible via un escalier et un ascenseur accessible aux personnes à mobilité réduite. D’une surface de 150 m2, ce musée comprend cinq espaces distincts, le contexte, la Résistance dans le Gers, la déportation, la Shoah et la Libération. La présentation chronologique a été privilégiée cependant la déambulation est libre entre les espaces à l’architecture rappelant l’intérieur de wagons. Des réaménagements où Grand Auch Cœur de Gascogne, la ville d’Auch, l’Etat, la Région et Département ont investi un million d’euros pour sa réalisation.

Lors des différents discours, le maire Christian Laprébende, conclura « que ce musée est en lui-même un acte de résistance à l’oubli, à l’indifférence et à la résignation, nous le léguons aux générations futures ».

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