Foire de la Madeleine : 5ème édition dans sa nouvelle version

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La race mirandaise en vedette

Foire de la Madeleine : 5ème édition

Ce week-end des 22 et 23 juillet aura lieu la 5ème édition de la Foire de la Madeleine à Montesquiou, vitrine de la race bovine Mirandaise renaissante dont les troupeaux se multiplient dans le département et dont le mode d’élevage correspond aux attentes actuelles du consommateur (bien-être animal, faible empreinte carbone, circuit court…).

Fort de son succès, l’évènement durera deux jours, avec des animations susceptibles de satisfaire grands et petit, Gersois ou touristes, sportifs ou non et avec des intermèdes musicaux (Harmonie de Montesquiou et banda locale Les illuminés).

Départs de randonnées pédestre, équestre et vélo, vide-grenier, marché campagnard et deux repas le samedi soir (repas des dépiqueurs) et le dimanche midi, avec de la viande de Mirandaise. Dépiquage de blé à l’ancienne, démonstration de rouet et bal trad’ (le samedi soir) feront partie des animations « retour sur le passé ».

Mais des activités plus « cœur de métier » seront proposées aux visiteurs avec présentation de bétail, parage de vaches, atelier culinaire de viande de Mirandaise préparée par le chef Marc Passera (ambassadeur des Tables du Gers), rencontre avec les éleveurs, élection de la plus belle vache et du plus beau taureau, vente au plus offrant d’un bœuf mirandais et lancement de la quinzaine de la viande de Mirandaise, le tout au milieu de stands d’information divers et variés. A la buvette on pourra trouver la nouvelle cuvée Plaimont « La Mirandaise ».

La foire de la madeleine date d’avant le Moyen Age.

Initialement implantée sur le « mercadiou », au pied sud du château, elle s’établira à la Garenne en 1538 pour s’y tenir durant quatre siècles encore. La foire se tenait en deux temps : d’abord le marché des bêtes à laine le 21 juillet dans la soirée, la nuit et la matinée du 22 ; ensuite, le 22 juillet (jour de la Sainte Madeleine) vers midi, le marché au bétail. On pouvait y voir jusqu’à 5 ou 6 000 têtes, tous animaux confondus.

Nombre de bovins vendus repartaient par des convois de train jusqu’aux plaines de la Beauce. Les céréaliers qui n’étaient pas dans une région d’élevage venaient à Montesquiou chercher des animaux dressés à l’attelage.

Quand la mécanisation est arrivée, cette transaction s’est arrêtée. Dans les années 70, il y a eu une diminution du nombre des animaux jusqu’à un arrêt de la foire dans les années 75. Interruption de courte durée, jusqu'à la relance de la race mirandaise dans les années 1980  

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