Belles retrouvailles chargées d'émotion pour les anciens du club de foot de Moncorneil

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Soixante ans après les débuts de l'ASM

Ceux qui ont approché Moncorneil ce dimanche , ont vite compris qu’il se passait quelque chose d’inhabituel : un barnum tout neuf dressé devant la salle des fêtes et à partir de 10h, quantités de véhicules en bord de route et sur le parking et surtout de nombreuses têtes, principalement grisonnantes, qui allaient récupérer un badge à leur nom auprès de René Pagotto mais pas avec son écharpe de maire pour autant . Des bénévoles avec eux aussi un badge Culture, Loisirs et Traditions se chargeaient d’informer ceux qui, venus de loin, se sentaient un peu perdus. Ce dimanche 3 juillet, juste avant le rush des vacances, avait été choisi pour fêter les retrouvailles des anciens de l’USM ( Union Sportive de Moncorneil) , c’est-à-dire du club de foot, né en 1956, presque par hasard grâce au dynamisme de Michel Gaudens, jeune curé arrivé l’année précédente à Tachoires et qui cherchait à occuper sainement les jeunes plutôt oisifs pendant le week-end. A près de 90 ans, l’abbé Gaudens ne pouvait d’ailleurs pas rater ce soixantième anniversaire qui lui a d’ailleurs été dédié. Ils ont été une poignée à se mobiliser depuis des mois pour mettre sur pied cette journée retrouvailles qui a retracé les grands moments de l’USM jusqu’à son jumelage avec Seissan en 1981, signant par la même occasion son arrêt de mort. Dans la salle des fêtes, photos et coupures de journaux permettaient de suivre les grands moments du club parvenu jusqu’en promotion Ligue .Si beaucoup d’anciens joueurs sont restés à proximité et ont donc été facilement retrouvables, il n’en était pas de même pour les jeunes appelés de la caserne Espagne que l’USM avait recruté, à profit d’ailleurs, car jouant un niveau supérieur dans leur équipe d’origine. Eux-aussi étaient là, venus de Bretagne ou d’Auvergne , on ne se reconnaissait pas toujours à première vue et ensuite combien d’anecdotes sont sorties de l’oubli. Beaucoup ne sont plus là aussi et pour eux, René Pagotto a demandé non pas une minute de silence mais une minute d’applaudissements. Après l’apéritif servi en plein air, c’est sous le barnum qu’a été servie la paella et ses accompagnements par les bénévoles. Si une petite balade à vélo ….à assistance électrique pourtant…. était ensuite proposée, ce sont plutôt les bancs et chaises disposés à l’ombre qui ont fait l’unanimité. Si pour certains les retrouvailles se sont arrêtées là, pour d’autres, il était impensable de ne pas vivre ensemble le quart de finale de l’équipe de France ( et quel match ! ) , avec , juste avant, quelques grillades pour combler les éventuels petits creux. Plus de 80 anciens, joueurs ou dirigeants ainsi rassemblés, le double autour de la paella, ce fut une superbe journée , avec beaucoup d’émotion aussi. Tous disent un grand merci à ceux qui en ont pris l’initiative et ont ensuite assuré sa réussite .
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