Claude Georges Rossato a abandonné pour toujours partitions et toiles

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A Fleurance comme à Mirande l'homme aura laissé son empreinte

De Fleurance à Mirande ils seront nombreux les musiciens à remonter dans leurs souvenirs à l'évocation de Claude Georges Rossato décédé lundi à l'âge de 86 ans.

Fleurance Los Pagaïos

Nommé directeur de l’harmonie fleurantine en 1962 Georges Rossato ayant capté l'intéret d'un grand nombre de jeunes musiciens forme une banda qui effectuera après une sérieuse formation ses premieres sorties en 1975 sous le nom de Los Pagaïos. Composée d'une vingtaine de musiciens, elle participera aux treize premières éditions du festival de bandas de Condom. Elle obtient deux années consécutives le premier prix d’interprétation. Elle apparait même sur les CDS de l'époque (vinyls) des 3ème et 4ème édition du festival.

Après 16 années de bons et loyaux services le chef quittera Fleurance pour la préfecture de Mirande

 

.Mirande Les Biberons

C'est donc en 1978, que Georges Claude Rossato, fut appelé comme directeur de l'école de musique de Mirande et chef de la société philharmonique de la ville. Le nouveau chef travaillera tout de suite à la formation des jeunes et redynamisa la musique dans la sous préfecture, créant également des cours pour adultes. Il relance la clique mirandaise et développe pour les jeunes, une banda «Les Biberons» et renouvelle avec le même sérieux l'expérience fleurantine.

La Banda « Les Biberons » a été créée en 1980 avec quelques jeunes musiciens formés à l'École de Musique. Le nom de cette Banda n'était pas encore bien défini, mais avec une moyenne d'âge de 12 ans, le nom de « Biberons » était bien adapté au groupe.
La vocation des « Biberons » était d'animer uniquement les fêtes patronales de Mirande. Rapidement des demandes fusèrent de toutes parts et un effectif croissant et un répertoire abordant tous les styles, populaires, basco-béarnais, typique et Jazz, contribuèrent à la réputation des « Biberons qui finalement se produisirent dans la plupart des grands rassemblements festifs du Sud Ouest.

16 ans plus tard en 1994, Claude Georges Rossato abandonnait non pas la musique mais du moins son enseignement en passant la relève à un tout jeune chef Max Fouga.

La vie musicale de Claude Rossato ne s'est pas limitée à la constitution de ces deux Bandas qui ne sont que la partie émergeante de son travail d'enseignant. Des centaines de fleurantins et de Mirandais ont profité de son savoir. Quelques uns parmi les plus jeunes sont même devenus des professionnels se partageant entre l' enseignement et la scène, toujours fières d'annoncer qu'ils étaient passés par l'école Rossato.

Enfin Claude Georges Rossato disposait de plus de temps pour assouvir une autre passion la peinture qu'il aborda comme à son habitude avec l'amour des choses bien faîtes. Retournant prendre des cours A l'Atelier d'Auch de Guy Walter mais aussi auprès d'artistes reconnus et confirmés. C'est sous la signature de Claude Delys qu'il fit ses premières expositions et signa par la suite toutes ses toiles dont certaines furent retenues par des galieristes.

Claude Georges Rossato disait " la musique ça vous mange un homme et vous laisse peu de temps libre si vous la vivez avec passion " quelques années plus tard il aurait surement ajouté "la peinture aussi" bien que l'heure de la retraite sonnée il aura retrouvé une autre passion la philhatélie avec sa collection de 60.000 timbres commencée à l'âge de 6 ans.

Claude Georges Rossato a pour tout jamais posé pinceaux et baguette pour un long repos.  A son épouse jeanine, ses parents et amis Le journal du Gers présente ses condoléances

Les obsèques religieuses seront célébrées demain jeudi 1er octobre à 10 h 30, en l'église Sainte-Marie de Mirande, suivies de l'inhumation dans le caveau familial au cimetière de Tournefeuille. 

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