Adieu vieilles branches

L'Arbre de la Liberté en convalescence

Pourquoi ? Comment ?  L'Arbre de la Liberté va surement animer les conversations dans les jours à venir. Mardi les passants en tous cas, s'arrêtaient surpris par l'opération d'élagage en cours. Une grande toilette destinée à limiter son envergure et peut être lui apporter quelques soins, car le chancre l'habite, les traces de cet hôte indésirable apparaissent maintenant clairement. 

Ce chêne que seuls les touristes remarquent, tant les mirandais eux sont habitués à sa présence, est là depuis 1877.

Début de la troisième république et mode du moment, de nombreuses communes ont à cette époque planté ou pour certaines replanté des chênes porteurs d'un symbole celui de la liberté. En 1794, la Convention par décret en avait établi un code.  Chêne ou peuplier c'était selon. Mirande avait déjà eu le sien, installé place d'Astarac, un peuplier alors, qui ne résista pas à l'époque de la Restauration.

Réparation donc en 1877 avec la plantation en grande pompe par le sous préfet de l'époque un certain De Broca. Protégé d'une grille jusque dans les années 1995 c'est au contraire aujourd'hui un banc circulaire qui permet en été aux touristes de profiter de son ombre. Enfin jusqu'à présent car il faudra maintenant compter quelques années pour que l'Arbre de la Liberté retrouve tout son ramage. 

En 2003, Simone Guillot sans doute profitant de son ombre avait obtenu quelques confidences de sa part. Propos que l'on retrouve dans la revue des trois miroirs d'Août de la même année. Le chêne lui avit alors conté, ses fêtes "anniversaire" qui se sont déroulées à ses pieds, sa maladie dans les années 1950, son statut de vedette lors de la nuit du patrimoine en 1999. Tout récement encore, en novembre dernier, sa rencontre avec des sorcières lors d'Halloween avait attiré la foule des grands jours. Bien placé dans la perspective de l'arche de l'Eglise combien de photographes, combien de peintres l'ont immortalisé !.

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles