.jpg)
L’union fait la force, le comité d’organisation de la fête de la Befana lors de sa conférence de presse en a apporté la preuve. Soudés comme les cinq doigts de la main les présidents et certains membres de bureau des associations, « Italo-Gascons », « comité de jumelage de Castin-Duran-Ruda », » Fogolar Friulan de Gascogne », tiennent la barre pour maintenir depuis une dizaine d’années cette fête traditionnelle italienne. Une fête maintenant incontournable dont la renommée a dépassé largement les frontières du Grand-Auch et du Gers. Pas étonnant de voir environ 3 000 personnes se presser sur le parvis de la cathédrale et aussi une kyrielle d’enfants qui iront vers 17 heures au théâtre de la mairie pour écouter des chansons enfantines italiennes avec la chorale « Méli-Mélo » et voir un court métrage sur l’histoire de la Befana.
Qui est donc la Befana
Ce personnage est très présent dans la culture et les traditions italiennes. Appelée « Strega » (mégère ou sorcière), la Befana est célébrée en Italie le jour de l’épiphanie. A l'origine, cette tradition remonte aux rois mages qui voulaient se faire accompagner par la sorcière à Bethléem pour porter les cadeaux à l'enfant Jésus, dans un premier temps la vieille dame refusa et laissa les mages partir seuls .
Prise de regret elle voulut les rejoindre et les chercha en vain. A tous les enfants qu'elle croisait elle laissait des bonbons qu'elle avait emmenés avec elle. C'était le jour de l'Epiphanie, c'est ainsi qu'on l'appelait Befana et que naquit la tradition.
Place à la fête
Vers 18 heures après les illuminations de la façade de la cathédrale aux couleurs italiennes, la Befana sur son balai et sous les sunlights descendra d’une tour de la cathédrale pour se poser sur le parvis, un exercice périlleux si on n’a pas le balai magique !
Après ces moments d’attente et de suspens, il sera temps pour la Befana de distribuer les bonbons aux enfants qui feront une ronde autour du traditionnel feu de joie, le "Pignarûl".